ALIMENTATION EQUILIBREE ET IMMUNITÉ

Alimentation et immunité

Notre alimentation tient une place importante dans le bon fonctionnement de notre système immunitaire. Que ce soit par les nutriments qu’elle apporte, par le rôle qu’elle a sur notre flore intestinale (importance d’une bonne flore pour une bonne immunité), par l’énergie que demande la digestion : plus le repas est digeste, moins d’énergie elle prend au reste des fonctions vitales du corps et le contraire…

La diversité des cultures

Qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ?

L’espèce humaine a beaucoup en commun. Et ce commun comprend aussi les différences : culturelles, géographiques, individuelles, religieuses… et alimentaires. La variété des tables est aussi riche qu’il y a de paysages, de climats, de cultures, de familles, d’individus. Dans certaines régions, on ne connaît pas traditionnellement les produits laitiers, dans d’autres la viande, dans d’autres les tomates ou les ananas. Aussi, vu la multitude de cultures culinaires terriennes, il est compréhensible que tout le monde et tous les estomacs ne se réjouissent pas de la même manière devant un plat belge, antillais, anglais, chinois, ou saharien.

Il en est de même avec les recommandations alimentaires : les règles, même de base, varient d’une culture à une autre, d’un spécialiste à un autre. Combien de querelles n’ont-elles pas éclaté autour de telle ou telle recommandation : moins/plus/pas de viande, éviter/consommer des produits laitiers, manger cru/cuit/semi-cuit, etc. Ceci sans tenir compte d’un autre élément non négligeable moins visible : les intérêts économiques.

La diversité des individus

Le naturopathe français Robert Masson ^(1),(2) tenait à ce principe capital pour lui : l’individualisation.
D’un côté il y a les recommandations alimentaires, de l’autre il y a des individus. Un enfant n’a pas les mêmes besoins ni le même système digestif qu’un adulte, de même une personne en bonne santé, et une personne malade, une sportive et un sédentaire, une personne nerveuse et une personne sanguine. Pour Robert Masson, il est juste de se référer à des recommandations généralistes puis d’adapter si besoin en fonction de notre cas personnel. Peut-être faudra-t-il adapter en fonction de notre feu digestif, de notre nervosité, de nos intolérances, de notre âge, notre santé, notre état de fatigue, notre situation géographique (climat chaud, froid), etc.

Prendre le temps du changement

Parfois lorsque l’on découvre une autre cuisine, qu’elle nous fait de l’œil et remplit de joie nos papilles gustatives et/ou nos principes, envie ou besoin d’un nouveau régime, l’on pourrait être tenté de plonger du jour au lendemain dans la fête de cette nouveauté prometteuse d’une bonne santé. Il est un principe à retenir… qui va piano, va sano… changer trop rapidement radicalement de système alimentaire c’est oublier que notre corps a besoin de temps pour se « reprogrammer » et s’adapter une nouvelle alimentation.Prendre le temps d’amorcer un virage alimentaire à 90° sera bien plus apprécié par notre corps.

Ceci étant dit, voici dans les articles suivants d’autres pistes reconnues pour une alimentation équilibrée parmi bien d’autres… à remettre en question ou pas en fonction de l’expérience de chacune et chacun.

N’hésitez pas à demander conseil à des professionnels de la santé.