ACTIVITÉ PHYSIQUE ET IMMUNITE

Une étude sur des cyclistes

Une étude anglaise par exemple, publiée en 2018, compare 125 adultes âgés de 55 à 79 ans ayant pratiqué le cyclisme pendant une grande partie de leur vie, avec un groupe non sportif en bonne santé du même âge et des plus jeunes âgés de 20 à 36 ans.

Pour certains éléments du système immunitaire, il n’y avait pas vraiment de différence dans les groupes étudiés.
Par contre, les sportifs âgés avaient un plus grand nombre de certains types de lymphocytes T (globules blancs ronds qui détruisent les cellules infectées, ou appellent les « équipes de nettoyage », ou contrôlent la réponse immunitaire) que les personnes âgées non sportives et en nombre égal avec les jeunes adultes non sportifs. Certains types de lymphocytes T étaient même plus élevés chez les sportifs âgés que chez les jeunes adultes non sportifs….^(2),(3)

Sport intensif et défense immunitaire

En 1987, David Nieman et ses collègues suivent 2.311 marathoniens avant et pendant leur marathon. Ils constatent que ceux qui ont pratiqué un entraînement plus intensif que les autres étaient plus sujets à des infections, de même que ceux qui avaient fourni un effort plus intense durant le marathon. Ils remarquent qu’il y a un seuil (plus de 96 km de course par semaine) à partir duquel l’effort défavorise temporairement l’immunité⁽⁶⁾. David Nieman* explique qu’un sport modéré est favorable à l’immunité. Il y aurait une courbe en « U » inversé. Notre immunité serait améliorée progressivement à l’effort fourni jusqu’à un seuil où l’effort trop intense la dégraderait ^(4),(7),(8)