Plantes

ÉCHINACÉE et IMMUNITÉ

31 octobre 2022

papillon sur échinacée

Amérique du Nord

Originaire des prairies d’Amérique du Nord, la belle cousine de notre marguerite (même famille botanique : astéracée), aurait été utilisée par les Amérindiens pour soulager blessures, morsures de serpents, infections des voies respiratoires, etc.(1),(2),(3)

échinacée stimule le système immunitaire
fleur d'échinacée renforce les défenses immunitaires
fleur d'échinacée butinée par une abeille

Un rôle pour l’immunité?

Aujourd’hui l’Echinacée est au centre de débats. Efficace pour l’immunité ou pas ? Des études différentes plaident pour les deux positions. Les résultats sont contradictoires. Pour certaines études, la plante n’a pas d’efficacité sur l’immunité, pour d’autres, oui.

Concernant les études qui décrivent une efficacité de la plante pour le système immunitaire (4),(5),(6), leurs observations nous disent que la belle pourpre (Echinacea purpurea):

  • stimule les cellules macrophages (mangeuses d’intrus, de débris de cellules, lanceuses d’alerte) (7),(8),(9),(10)
  • stimule la sécrétion de cytokines (molécules qui entre autres facilitent la communication de cellule à cellule dans les réponses immunitaires, mais qui à trop forte dose peuvent être néfastes à l’immunité ) des macrophages (11)
  • exerce une action modulatrice de ces cytokines (12),(13),(14),(15),
  • améliore la fonction des cellules tueuses naturelles ( cellules NK – Natural killer) (16), augmente le nombre de ces cellules tueuses naturelles (cellule NK) chez des souris âgées (17), chez des souris de tout âge ou atteintes de leucémie (19),
  • a le potentiel pour soulager les symptômes et la pathologie associés aux infections par la grippe A (20),
  • soulage les symptômes et diminue la durée d’un rhume (21),(22),(23) entre autres en augmentant le nombre de globules blancs et de cellules tueuses naturelles (NK) (24)
rhume et immunité

Deux études en rapport avec l’immunité

Une meta-analyse de 2007 observe que l’échinacée a diminué la probabilité de développer un rhume de 58 % et sa durée de 1,4 jour.(25) .

Une autre de 2006 nous dit que la probabilité d’avoir un rhume clinique était 55 % plus élevée avec le placebo (substance sans principe actif) qu’avec l’échinacée.(26)

L’avis de l’Agence Européenne des Médicaments

L’Agence Européenne des Médicaments (EMA) conclut que  «  les médicaments à base d’échinacée pourpre à prendre par voie orale peuvent être utilisés à court terme pour la prévention et le traitement du rhume ». Elle base ses conclusions sur les données bibliographiques couvrant une période d’au moins dix ans, fournissant des preuves scientifiques de son efficacité et de sa sécurité :
« Dans son évaluation, le HMPC ( « N.D.A. » : Comité des médicaments à base de plantes ) a examiné un certain nombre d’études cliniques comparant des médicaments à base d’échinacée pourpre à un placebo pour la prévention et le traitement à court terme des infections des voies respiratoires supérieures. Les essais cliniques les plus pertinents réalisés chez des adultes ont indiqué que les médicaments à base d’échinacée pourpre contenant le jus exprimé à prendre par voie orale peuvent prévenir et améliorer les symptômes du rhume plus rapidement qu’un placebo lorsqu’ils sont pris tôt. »(27)

une abeille sur une fleur d'échinacée

Un effet secondaire surprenant ?

Comme c’est le cas avec toutes les plantes, et thérapies complémentaires, il est toujours nécessaire de se renseigner sur les effets secondaires et contre-indications. On observe en effet qu’après une cure de trois mois, non seulement l’efficacité de l’échinacée peut diminuer mais aussi qu’après cette période certains utilisateurs seraient plus enrhumés qu’une personne qui n’a pas fait de longue cure d’échinacée. Parmi les explications proposées, il pourrait y avoir une tolérance à la plante et une surstimulation du système immunitaire, le corps devenu paresseux ou fatigué serait plus sensible aux infections. (28)

Paradoxalement, une étude de 2012 a proposé une cure de 4 mois d’échinacée avec effets positifs sur le rhume…(29)

fleur d'échinacée qui a des contre-indications

Quelques contre-indications de l’échinacée  :

Évitez l’échinacée en cas d’allergie aux astéracées (famille de la marguerite), asthme, otite infantile, certaines chimiothérapies, maladies auto-immunes, lymphomes, et pourrait augmenter l’effet du café, etc. (28),(30)

Une polémique durant la pandémie du Covid :

(31) (32)
Récemment une polémique est apparue concernant l’échinacée et d’autres plantes (saule, reine-des-prés, harpagophytum, curcuma, échinacée, bouleau, peuplier, polygalas, verge d’or, griffes-du-chat, encens, myrrhe et réglisse).

Le départ de cette polémique:  L’ANSES (L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ) recommande dans un avis du 17 avril 2020 de stopper tout usage de plantes anti-inflammatoires lors de la maladie du covid.

Le magazine « Plantes et santé » fait le point.

Le médecin généraliste phytothérapeute français Eric Lorrain explique  à “Plantes et santé” : « le message de l’Anses ne concerne pas la prévention mais le traitement du Covid-19 ». Le rapport de l’Anses se base entre autre sur « des données de pharmacovigilance française publiées en 2019 et relatives à l’aggravation de maladies infectieuses lors de la prise d’ibuprofène et de kétoprofène, (…)» (Saisine n° 2020-SA-0045, Anses) pour interdire l’utilisation de médicaments et de plantes anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) durant la maladie du Covid-19 . D’après Éric Lorrain, il n’y a pas de publication qui établit un lien entre une augmentation du risque infectieux et la prise de plantes anti-inflammatoires. Le médecin constate que les positions de l’Agence européenne du médicament, des agences médicales britanniques et de l’OMS (33) autorisent, elles, l’utilisation de l’ibuprofène pour traiter le Covid-19.

Un chercheur et initiateur de l’aromathérapie scientifique en France, Pierre Franchomme, explique à « Plantes et santé » qu’il pense que l’usage des anti-inflammatoires est indispensable pour traiter le Covid-19 à un moment très précis de la maladie : « Il est absurde, en général, d’utiliser des anti-inflammatoires à titre préventif sauf nécessité relative à une pathologie qui nécessite leur emploi. L’organisme a besoin de la réaction inflammatoire pour se défendre face aux agresseurs viraux, microbiens et fongiques. Donc au tout début de l’infection, on n’a pas intérêt à user des anti-inflammatoires. C’est seulement au cours de la surinfection lorsque le système immunitaire s’emballe qu’on peut commencer à employer les AINS, et d’autres catégories d’anti-inflammatoires pour calmer la réaction inflammatoire. Toutes les personnes qui meurent du Covid-19 c’est du fait d’une inflammation extrêmement violente, donc il est clair que les anti-inflammatoires sont incontournables ».

La pharmacienne herboriste Christine Cieur comprend que par précaution les plantes contenant des salicosides (un sucre ayant des propriétés proches de l’aspirine) comme le saule, la reine-des-prés, le bouleau, le polygalas soient mises à l’écart par l’Anses durant la maladie du Covid-19. Par contre elle ne comprend pas les positions de l’Anses concernant les autres plantes dont l’échinacée car ce choix est basé sur un raisonnement théorique « qui ne tient pas compte, encore une fois, des interactions des composés avec l’organisme vivant. Sans oublier aussi que les composés incriminés sont faiblement représentés dans l’ensemble des composés totaux de ces plantes et que le risque d’action anti-inflammatoire est largement inférieur à un médicament de cette catégorie ». Car il est un principe important avec les plantes, c’est le totum.

Jean-Michel Morel, enseignant universitaire en phytothérapie et créateur du site WikiPhyto explique : « Dans le document de l’Anses, comme d’habitude, on ne parle que du principe actif isolé et pas de la totalité de la plante, son totum, qui a des propriétés différentes. Une plante qui contient des principes actifs anti-inflammatoires, possède également beaucoup d’autres molécules apparentées, qui vont avoir des propriétés de régulation importantes, voire émergentes. Ce qui n’est pas le cas des produits chimiques mono moléculaires ».

Pour Christine Cieur, les échinacées et le curcuma, incriminées par l’Anses « grâce à leurs propriétés anti-oxydantes et anti-infectieuses vont agir positivement sur l’organisme. Il n’y a pas de “lutte contre” mais un soutien des fonctionnalités physiologiques de celui-ci et cela change tout ! Ce mode d’action totalement différent empêche un effet brutal intense enregistré à la suite de l’administration d’un composé médicamenteux unique ».

Ceci étant dit, Éric Lorain et Jean-Michel Morel reconnaissent l’importance du travail réalisé par l’ANSES et se réjouissent tout de même que l’Anses valide les propriétés pharmacologiques de la phytothérapie, en mettant sur le même pied médicaments et plantes médicinales.

échinacée
groupe de fleurs d'échinacée
échinacée aux pétales abaissées
gros plan d'échinacée

En guise de conclusion:

Cette polémique qui concerne l’usage de l’échinacée uniquement durant la maladie du Covid-19 et non son usage en prévention, montre à quel point la science est toujours en recherche, que nous avons intérêt à rester vigilants, et l’importance de se renseigner auprès de professionnels de la santé, même lorsque l’on utilise « seulement » des plantes pour nous aider à aller mieux…

Sources

(1) Échinacée – Jean-Yves Dionne , Ph.D. Stéphane Bastianetto – passeport santé – 2015 – https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=echinacee_ps

(2) Echinacée pourpre – Laboratoire Ortis – https://www.ortis.com/be_fr/plantes-et-ingredients/echinacee-pourpre

(3) L’Echinacée : la plante des Sioux – Gilles Corjon – Acteur nature – 2020 – https://www.acteur-nature.com/articles-divers-sur-le-monde-du-bio-et-du-naturel/lechinacee-la-plante-des-sioux.html

(4) Changes in immunomodulatory properties of Echinacea spp. root infusions and tinctures stored at 4 degrees C for four days – David S Senchina  1 , Dustin A McCann, Jessica M Asp, Jack A Johnson, Joan E Cunnick, Mark S Kaiser, Marian L Kohut – Clin. Chim. Acta. – 2005 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15820480/

(5) Echinacea species (Echinacea angustifolia (DC.) Hell., Echinacea pallida (Nutt.) Nutt.,Echinacea purpurea (L.) Moench): a review of their chemistry, pharmacology and clinical properties – Joanne Barnes , Linda A Anderson, Simon Gibbons, J David Phillipson – J. Pharm. Pharmacol. -2005 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16102249/

(6) Enhancement of innate and adaptive immune functions by multiple Echinacea species – Zili Zhai, Yi Liu, Lankun Wu, David S Senchina, Eve S Wurtele, Patricia A Murphy, Marian L Kohut, Joan E Cunnick – J. Med. Food. – 2007 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17887935/

(7) Macrophage Activation and Induction of Macrophage Cytotoxicity byPurified Polysaccharide Fractions from the Plant Echinacea purpurea – M. Stimpel, A. Proksch, H. Wagner, and M.-l. Lohmann Matthes – Infection and Immunity – 1984 – http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6389368

(8) Macrophage activation by the polysaccharide arabinogalactan isolated from plant cell cultures of Echinacea purpurea – B Luettig , C Steinmüller, G E Gifford, H Wagner, M L Lohmann-Matthes – J Natl Cancer Inst – 1989 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2785214

(9) Phytochemical and immunomodulatory properties of an Echinacea laevigata (Asteraceae) tincture – David S Senchina , Jennifer H Strauch, Griffin B Hoffmann, Nisarg B Shah, Brad K Laflen, Breanna L Dumke, Chinh T Dao, Amila S Dias, M Ann Perera – J. Altern. Complement. Med. – 2011 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21473700/

(10) Alkylamides of Echinacea purpurea stimulate alveolar macrophage function in normal rats – Vinti Goel , Chuck Chang, Jan V Slama, Richard Barton, Rudolf Bauer, Roland Gahler, Tapan K Basu – Int. Immunopharmacol. – 2002 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11811940

(11) Immunopharmacological activity of Echinacea preparations following simulated digestion on murine macrophages and human peripheral blood mononuclear cells –
J A Rininger, S Kickner, P Chigurupati, A McLean, Z Franck – J Leukocyte Biology -2000 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11037971/

(12) Ethanolic Echinacea purpurea Extracts Contain a Mixture of Cytokine-Suppressive and Cytokine-Inducing Compounds, Including Some That Originate from Endophytic Bacteria – Daniel A Todd, Travis V Gulledge , Emily R Britton , Martina Oberhofer , Martha Leyte-Lugo , Ashley N Moody , Tatsiana Shymanovich , Laura F Grubbs , Monika Juzumaite , Tyler N Graf , Nicholas H Oberlies , Stanley H Faeth , Scott M Laster , Nadja B Cech  – -PLoS One -2015 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25933416/

(13) Year-and-a-half old, dried Echinacea roots retain cytokine-modulating capabilities in an in vitro human older adult model of influenza vaccination – David S Senchina, Lankun Wu, Gina N Flinn, Del N Konopka, Joe-Ann McCoy, Mark P Widrlechner, Eve Syrkin Wurtele, Marian L Kohut – Planta Medica – 2006 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17021999/

(14) Cytokine- and interferon-modulating properties of Echinacea spp. root tinctures stored at -20 degrees C for 2 years – Dustin A McCann  1 , Avery Solco, Yi Liu, Filippo Macaluso, Patricia A Murphy, Marian L Kohut, David S Senchina – J. Interferon Cytokine Res. – 2007 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17523874/

(15) Echinacea tennesseensis ethanol tinctures harbor cytokine- and proliferation-enhancing capacities – David S Senchina  1 , Dustin A McCann, Gina N Flinn, Lankun Wu, Zili Zhai, Joan E Cunnick, Eve S Wurtele, Marian L Kohut – Cytokine – 2009 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19286391/

(16) In vitro effects of echinacea and ginseng on natural killer and antibody-dependent cell cytotoxicity in healthy subjects and chronic fatigue syndrome or acquired immunodeficiency syndrome patients – D M See  1 , N Broumand, L Sahl, J G Tilles – Immunopharmacology – 1997 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9043936/

(17) Natural killer cells from aging mice treated with extracts from Echinacea purpurea are quantitatively and functionally rejuvenated – N L Currier , S C Miller – Exp. Gerontol. – 2000 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10978684/

(18) Enhancement of natural killer cells and increased survival of aging mice fed daily Echinacea root extract from youth -Mélnie Brousseau , Sandra C Miller – Biogerontology – 2005 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16041619/

(19) Echinacea purpurea and melatonin augment natural-killer cells in leukemic mice and prolong life span – N L Currier, S C Miller – J Altern Complement Med – 2001 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11439845/

(20) Echinacea and its alkylamides: effects on the influenza A-induced secretion of cytokines, chemokines, and PGE₂ from RAW 264.7 macrophage-like cells – Nadja B Cech , Vamsikrishna Kandhi, Jeanine M Davis, Amy Hamilton, Dawn Eads, Scott M Laster – Int. Immunopharmacol. -2010 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20674883/

(21) The efficacy of echinacea compound herbal tea preparation on the severity and duration of upper respiratory and flu symptoms: a randomized, double-blind placebo-controlled study – G F Lindenmuth , E B Lindenmuth – J. Altern. Complement. Med. – 2000 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10976979/

(22) Efficacy of Echinacea purpurea in patients with a common cold. A placebo-controlled, randomised, double-blind clinical trial – B Schulten  1 , M Bulitta, B Ballering-Brühl, U Köster, M Schäfer – Arzneimittelforschung – 2001 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11505787/

(23) Safety and Efficacy Profile of Echinacea purpurea to Prevent Common Cold Episodes: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial – M Jawad  1 , R Schoop, A Suter, P Klein, R Eccles – Evid. Based Complement. Alternat. Med. – 2012 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23024696/

(24) A proprietary extract from the echinacea plant (Echinacea purpurea) enhances systemic immune response during a common cold – Vinti Goel , Ray Lovlin, Chuck Chang, Jan V Slama, Richard Barton, Roland Gahler, R Bauer, L Goonewardene, Tapan K Basu – Phytother. Res. -2005 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16177972/

(25)Evaluation of echinacea for the prevention and treatment of the common cold: a meta-analysis – Sachin A Shah , Stephen Sander, C Michael White, Mike Rinaldi, Craig I Coleman – Lancet – 2007 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17597571

(26) Echinacea in the prevention of induced rhinovirus colds: a meta-analysis – Roland Schoop, Peter Klein, Andy Suter, Sebastian L Johnston – Clin. Ther. – 2006 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16678640/

(27) Echinaceae purpureae herba – EMA – 2006 – https://www.ema.europa.eu/en/medicines/herbal/echinaceae-purpureae-herba

(28) Échinacée – Jean-Yves Dionne, Ph.D. Stéphane Bastianetto , passeport santé – 2010,2015 – https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=echinacee_ps

(29) Safety and Efficacy Profile of Echinacea purpurea to Prevent Common Cold Episodes: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial – M Jawad  1 , R Schoop, A Suter, P Klein, R Eccles – Evid. Based Complement. Alternat. Med. – 2012 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23024696/

(30) Echinacea (echinacée) – fondation contre le cancer- https://www.cancer.be/complementsalimentaires/echinacea-echinacee

(31) L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire – ANSES- 2020 – https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-met-en-garde-contre-la-consommation-de-compl%C3%A9ments-alimentaires-pouvant-perturber-la

(32) Plantes anti-inflammatoires et Covid-19 : l’avis de l’Anses décrypté- Caroline Pelé – Plantes et santé – 2020 – https://www.plantes-et-sante.fr/articles/maladies/3651-plantes-anti-inflammatoires-et-covid-19-4-experts-decryptent-lavis-de-lanses

(33) “The use of non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) in patients with COVID-19”, Brief scientifique du 19 avril de l’OMS – https://www.who.int/news-room/commentaries/detail/the-use-of-non-steroidal-anti-inflammatory-drugs-(nsaids)-in-patients-with-covid-19